CALLIGRAPHES
CHINOIS
DYNASTIE DES HAN (- 260 à + 220)
Cao
Xi :
Sur
le plan politique, il a eu une position importante.
Il a été un grand calligraphe dans différents styles comme le tensho
et
le reisho. Il a écrit une œuvre
qui s'appelle le «Li Si's»
ayant pour sujet la
calligraphie
.
Du
Du
:
Il a été un calligraphe renommé dans le style tensho. A son époque les gens disaient en parlant de sa calligraphie «qu'elle descendait du ciel».
Cui
Yuan
(77-142) :
Il a étudié très tôt la calligraphie. Son travail
dans le style tensho est remarquable. Il a eu un rôle politique
en tant que gouverneur d'une forteresse.
Du Du a été son professeur. Il a écrit un livre dont le titre est
«Cao Shu Shi».
Kong Zhou (103-163) :
Il est le 19ème petit-fils de Confucius. Cette pierre tombale raconte sa vie.
Zhang
Zhi
(?-192) :
Il était noble, mais il a refusé tout poste au sein du gouvernement. Il a
calligraphié dans le style tensho qu'il a étudié d'après les
œuvres de Du Du. Il a travaillé aussi le
sosho qui a été admiré par tous et ses contemporains qui le considéraient
comme
«le dieu du sosho».
Cai
Yong
(132-192)
:
Il a été le général de Han Xian Di, un empereur de la dynastie des Han.
Ce fut aussi un grand calligraphe dans différents styles comme
le
tensho
et le reisho. Il demanda à l'empereur Han Ling Di l'autorisation de corriger
le
«Liu Jing». Il
a gravé ce texte sur une stèle. Dans les temps reculés des centaines de personnes sont venus pour étudier
cette calligraphie . Le nom de la stèle est
«Hong Du Shi Jing».
Pour lui,
« Obtenir
la substance de la calligraphie consiste à lui procurer une physionomie (qui
est) assise, en train de marcher, de voler, en mouvement, vers l’avant, en
arrière, en train de s’allonger, de se redresser, attristé, joyeux : celle de
l’aspect de la feuille grignotée par la chenille, du tranchant de l’épée ou de
la longueur de la hallebarde, de la robustesse de l’arc et de la vigueur de la
flèche ; celle de l’eau, celle du feu, celle des nuages et des brumes, du soleil
et de la lune ; et lorsque dans la variations infinies des caractères on trouve
toujours une référence de la nature, voilà ce que l’on peut appeler
calligraphie. »
DYNASTIE DES JIN ET DES WEI (220 - 420)
Zhong You (151-230)
:
Après sa mort, sa calligraphie a été considérée par ses contemporains
comme étant
«un cygne volant dans le ciel,
ou une oie jouant
au-dessus de la mer».
Wei Dan (179-253) :
Il a étudié le sosho de Zhang Zhi. Pour ses contemporains, son
style était comme un tigre
rôdant . Il calligraphiait surtout des inscriptions horizontales. La plus part
des inscriptions sur les écriteaux de la dynastie Wei sont son œuvre.
Dame Wei (272-349) :
Elle a été le professeur de Wang Xizhi. Elle a écrit le
«Bi Zhen Tu» qui est un livre théorique
très important sur la calligraphie et en particulier le kaisho. Elle est la seule femme calligraphe mentionnée dans
toute l'histoire de la calligraphie.
Wang Xizhi (321-379) :
Il a été certainement le calligraphe plus
renommé. Presque tous les calligraphes ont étudiés à travers ses œuvres. Il
a étudié avec Wang Guang et Dame Wei. Très
tôt il a vu des œuvres des calligraphes de la dynastie Qin et du début des Han
comme Zhong You, Liang Hu, Cai Yong, Zhang Chang, Li Si et Cao Xi. Il a
crée un nouveau style. Jusqu'à l'époque
des Tang, il a été considéré comme le dieu des calligraphes aussi bien dans
le style sosho, qu'en gyosho et en kaisho. Il ne reste aucune
composition de lui
et les calligraphes ont étudié des copies.
Le 3 mars 353, pendant le règne de l'empereur Yong He de la dynastie de Jin, 40
personnes se sont réunies à Shan
Yin Lan Ting. C'était une rencontre poétique et Wang Xizhi a écrit
la préface du recueil commémorant cette journée, appelée
«Lang Ting Xu». Ce texte a toujours
été très important pour des générations de calligraphes. Malheureusement il ne
reste plus que des
copies de ses œuvres.
Wang Xianzhi (344-386) :
Il est le 7ème fils de Wang Xizhi. Il a
étudié l'œuvre de son père ainsi que celle de Zhang Zhi. Il est le premier
calligraphe à écrire dans plusieurs style et a y excellé. L'une de ses œuvres
majeures est le «Luo Shen Fu».
DYNASTIE DU NORD (386-577)
DYNASTIE DU SUD (420-589)
DYNASTIE DES SUI (581-618)
Yang Xin (370-442) :
Excellent dans le style kaisho, il a été un élève de
Wang Xianzhi.
Wang Sengqian (426-485) :
Il est un arrière petit fils de
Wang Xizhi.
Son kaisho est excellent.
Xiao Ziyun (487-549) Zi:
Il a été un historien et a écrit dans le style gyosho et
dans le style sosho.
Zheng Dao Zhao (?-516) :
Une de ses œuvres principales est le
«Zheng Wen Gong Bei».
DYNASTIE DES TANG (618-907)
Yu Shinan (558-638) :
Il a été le pupille de Zhi
Yong. Sa calligraphie est élégante et donne une sensation de paix. Il a été
très estimé par l’empereur Taizhong. L'une de ses œuvres majeures en kaisho
est le « Kongzimiao Tang Bei » une stèle qui se trouve dans le temple de Confucius
ainsi qu’une inscription sur une pierre tombale le «Runan Gongzhu Muzhi».
Ouyang Xun (557-641) :
Il a brillé dans toutes les
formes d’écriture et en particulier en kaïsho et en
gyosho. Après avoir étudié les calligraphies des deux Wang, il a créé
son propre style. Les calligraphies de Suo Jing
(mort plusieurs siècles plus tôt) l'ont énormément intéressées. Ce dernier était renommé pour ses traits
qui ressemblaient à la queue d’un scorpion. Au cours d’une promenade, Ouyang Xun a
trouvé une stèle qui était l’œuvre de Suo Jing. Pendant trois jours, il a
tracé les caractères avec ses doigts sur la pierre jusqu'à ce qu'ils saignent.
Quand il est rentré
chez lui, il a crée son propre style.
Une des grandes caractéristique de son œuvre est l’élégance. Ses calligraphies sont pleine de puissance avec des traits profonds et une composition méticuleuse. On a parlé
du style de «Ou». Ses principales œuvres sont : une inscription appelée
«Jiu
Cheng Gong Lichuan» datant de 632, des stèles comme «Huangfu Dan Bei», le «Bu Shang» et le «Meng Dian Tie» et le «Zhang Han Si Lu Tie»
Il a été considéré comme l’un des Quatre
Grands Maîtres du début de la dynastie des Tang avec Yu Shinan, Chu Suiliang
et Liu Gongquan.
Chu Suiliang (596-659) :
Il a étudié d’après les œuvres de Yu Shinan, et
ensuite celles de Zhong You et de Wang Xizhi.
Sa
calligraphie est douce. L'une de ses œuvres majeures est le «Yan Ta Sheng
Jiao Xu». Il a porté un grand intérêt à la calligraphie de Wang Xizhi et a
réussi à préserver un certain nombre de ses œuvres.
Parmi ses œuvres les majeures, il y a l’inscription dans une grotte
bouddhiste le «Yique Fokan Ji»,
l’inscription de la Pagode les oies sauvages ainsi que la stèle de «Meng Fashi Be ».
Tang Taizhong :
L’empereur Taizhong a été
un grand admirateur de Wang Xizhi et a fait une copie de son œuvre le «Langting
Xu». Les propres calligraphes sont deux stèles le «Jinci
Ming» et le «Wenquan Ming». Ce sont des œuvres remarquables car l’empereur
y a combiné les styles kaisho et gyosho.
Xue Ji (649-713) :
Il était le petit fils de Wei Zheng premier ministre de
l'empereur Taizhong. Wei Zheng possédait de nombreuses calligraphies de Yu Shinan
et de Chu Suiliang. Xue Ji a donc pu les étudier. Il est considéré
comme l'un des quatre grands calligraphes du début de la dynastie Tang avec Yu Shinan, Ouyang Xun, Chu Suiliang.
Li Yong (678-747) :
Très tôt, il a étudié les
calligraphies de
Wang Xizhi. Il a lui-même calligraphié de nombreuse de stèles et des pierres tombales
en mélangeant le kaisho et le gyosho s’écartant
ainsi du style classique des calligraphes Tang.
Parmi celles-ci, il y a le «Li Si Xun Bei» et le «Lu Shan Si Bei» qui ont
été calligraphiées dans un
style fort et puissant et que ses contemporains ont appréciées. Une de ses œuvres importantes est le «Yun Hui Jiang Jun Bei».
Sun Guoting (648-703) :
Calligraphe réputé et théoricien de la calligraphie, a été un grand maître
dans le style sosho. Des milliers d’étudiants en Asie l'ont copié.
Il a écrit un livre entièrement en sosho intitulé le «Shu
Pu».
Pour lui, la calligraphie révèle le caractère et la sensibilité de celui qui
l’a faite.
Il observe aussi chez les
maîtres que «le jeu des terminaisons en pointe et en goutte, les effets du
tonnerre qui roule, de la pierre qui chute dans l'abîme, les mouvements de
l'oie sauvage qui vole à tire-d'aile et celui de la bête effarée qui se
cabre, l'allure du phénix qui danse dans les airs et celle du serpent qui se
dresse en sifflant, les figures de la falaises abruptes et de pics dénudés…
Tout cela va bien au-delà de ce que l'effort peut produire, et s'égale au
grand surgissement merveilleux».
Zhang Xu :
Il a servi l’empire des Tang
en tant que gouverneur d'une région. Il aimait boire et quand il était
ivre, il courait, criait et calligraphiait. Il avait
pour surnom «Zhang le fou». Mais son style sosho est remarquable
et ses contemporains disait que c'était le «dieu du sosho».
Une de ses meilleures calligraphies est le «Gu Shi Si Tie». On
raconte qu’une fois il trempa ses propres cheveux dans l’encre pour
calligraphier.
Mais Zhang a aussi écrit des stèles en kaisho comme le «Languan Shizhu Ji» et des planches ou des panneaux
comme le «Duteng Tie», le «Gushi Si Tie», le «Zhongnian Tie» et le «Shiwuri
Tie».
Yan Zhenqing (709-785) :
Sa famille membre de la
noblesse s’est déplacée du nord vers le sud lui permettant ainsi d’acquérir
la connaissance des différentes traditions culturelles des régions traversées.
A 28 ans, il s’est présenté aux examens administratifs et après sa réussite,
il a été préfet de
Dezhou et gouverneur de
Pingyuan
et de la province de
Shandong. Il a eu une position importante dans la bibliothèque impériale et
au sein du ministère de la Justice. Il a aussi été le précepteur du prince
impérial. En 767 il a reçu le titre de Duc de Lu (Lu Gong) pour son honnêteté
et son intégrité au sein de l’Administration. Il a été un exemple de la
loyauté confucéenne. Il s’est battu contre la rébellion de An Lushan.
en 755.
Pendant sa jeunesse, il a étudié les œuvres de Chu Suiliang, puis il est
devenu un élève de Zhang Xu. Il a cassé les règles de la calligraphie du début
de la dynastie des Tang pour créer son propre style flamboyant.
Les exemples de son style hardi et plein de force se trouve sur les stèles
comme le «Wenshu Banruo Jing Bei»,
le «Magu Xiantan Ji» et le «Ji Zhi Jiming Wen». On peut ajouter à cette
liste le «Zhongxing Song Bei», le «Pei Jiangjun Shi Tie», le «Zi Shu Gao
Shen», le «Dongfang Shuo Huaxiang Zan» ainsi que les stèles «Uobaota
Ganying Bei », «Yan Shi Jia Miao Bei , et «Yan Qin Li Bei».
Il a mélangé les styles sosho et tensho. Mais son kaisho
est considéré comme un modèle de fermeté et de force par rapport à
celui de Zhao Mengfu qui est très fluide. Il a ouvert
une nouvelle voix à la calligraphie.
Huai Su (725-785) :
II était moine. Il a été très apprécié pour
son style sosho ou «cursive folle».
Il
aimait aussi boire. Sa calligraphie ressemble à un serpent sacré se déplaçant,
à un vent très fort ou à un orage très violent. Ses œuvres les
plus célèbres sont le «Zi Xu Tie» et le «Ku Sun Tie». On peut aussi voir
le «Lunshu Tie», le «Shengmu
Tie», le «Kusun Tie» et un essai en petite écriture cursive le «Qianziwen».
Liu Gongquan (778-865) :
Bouddhiste
fervent et renommé pour son intégrité, il a été le ministre d’un empereur
Tang. Il a enseigné la calligraphie à l'empereur Muzhong.
Son style personnel
est
fin
et puissant. Parmi ses
œuvres importantes,
on peut citer le «Xuan Mi Ta», le «Jin Gang
Jing» et le «Shen Ce Jun Bei».
Il a
calligraphié des textes sacrés comme le Sutra du Diamant dans une grotte de
Dunhuang, le «Shen Ce Jun Bei» gravé le 8 mai 824 au monastère Ximing
de la capitale Chang'an.
ll y a aussi une inscription venant de lui dans la Forêt des stèles appelée «Xuanmita Be».
Lui
Gongquan et Yan Zhenqing ont été considérés comme les deux plus grands
calligraphes en kaisho bien que leur style soit très différents. La calligraphie de Liu a une «ossature» très forte
et a peu de «chair».
Tandis que celle de Yan Zhenqing a de la force et du poids.
Yang
Ningshi (873-954) :
Après
avoir étudié les calligraphies de Yan Zhenqing, il a crée son propre style et est devenu
un grand maître. Quand il voyait une scène magnifique, il aimait écrire des
caractères sur les murs. On l’a appelé « Yang le fou ».
DYNASTIES DES SONG
DU NORD (960--1127)
DYNASTIES DES SONG
DU SUD (1127-1179)
Cai Xiang (1012--1067)
:
Issu d’une
famille provinciale, il avait obtenu, en 1030, un
poste dans l’administration après avoir passé les examens officiels. Il a eu un rang important sous le règne
des empereurs Renzong (1023 - 1063) et
Yingzong (1064–1067). Il était aussi un poète. Il est traditionnellement considéré
comme l’un des Quatre Grands Calligraphes de l’époque des Song du Nord
(960–1127) avec Su Shi, Huang Tingjian et Mi
Fu.
Etant
le plus âgé de quatre ans, Cai Xiang
a joué un grand rôle dans la direction et le
développement de la calligraphie de l’époque des Song (960–1279).
Wen Tong (1018-1079) :
Sa position dans
l’administration officielle a été importante. Il a été aussi un grand peintre de
la dynastie des Song du Nord et un grand calligraphe. Quand il peignait, il
considéré «que l’on devait avoir la forme du bambou dans l’esprit avant
de le peindre» et qu’il en était de même pour la calligraphie.
Su Shi (1037--1101) :
Ecrivain
et calligraphe, il avait étudié les styles de
Wang Xizhi et de
Yan Zhenqing ainsi que celui de Yang Ningshi. Il a été honoré avec
Huang
Tingjian, Mi Fu et Cai Xiang comme l’un des Quatre Grands Maîtres de la
calligraphie des Song.
Il considérait que le
style de Mi Fu était comme «un voilier dans la bourrasque ou le vent ou bien
comme un cheval chargeant dans une bataille».
Cai Jing (1047-1126) :
Bien qu'ayant une
officielle dans l’administration impériale, il a étudié la calligraphie
avec Xu Hao, puis le style de Shen Chuanshi et surtout celui de Ouyang Xun. Plus
tard il a beaucoup travaillé d’après les deux Wang en et en particulier Wang
Xizhi qu’il admirait énormément.
Huang Tingjian (1045--1105) :
Gand poète, il avait
aussi étudié le sosho pendant plus de 30 ans. Il a découvert l’art de l’espace en
calligraphie et la force du pinceau quand il est en mouvement. Comme œuvres
importantes on peut citer : «Huaqi Xunren Tie», le «Li Bai Yijiuyou Shi Juan»,
le «Jing Fubo Shen Ci» le «Zhang Datong Juan», le «Songfengge Shi Juan», le «Pang
Jushi Shi Juan», le «Lian Bo Lin Xiangru», le «Zhuan Juan», le «Zhu Shangzuo
Tie», le
«Dong Po Ma Juan Ba», le «Fa Yuan Wen», et le «Huangzhou Hanshi Shi Juan Ba».
Mi Fei ou Mi Fu (1051-1107) :
Il est le plus connu et le meilleur calligraphe de l'époque des Song. Parmi ses
œuvres il y a le «Fang Yuan An Ji» et la « ballade de Mulan».
Pour lui, les grands maîtres du passé avaient toujours
imaginé leurs œuvres en entier avant de l’exécuter. Il critiquait le style reisho de la Dynastie des Qin :
en effet chaque caractère était écrit dans un carré transformant des caractères
petits en grands caractères et des caractères grands et compliqués devenaient
petits et illisibles. Ses œuvres principales sont : le «Shu Qiyan Shi», le «Zhi
Bo Chong Chidu», le «Shu Su Tie»,
le
«Zijin Yan Tie», le «Lunshu Tie», le «Duojinglou Shi Ce», le «Shanhu Tie», le
«Yanshan Ming Tie», le «Xiang Taihou Mian», le «Han Guang Tie» et le «San Tie
Juan» (comprenant le «Shu Mei Tie Li Taishi Ti» et le «Zhang Jiming».
Empereur
Huizong (1080-1135) :
Il a régné de 1101 à 1125.
Ami des arts, il a été
lui-même un grand calligraphe, un peintre, un poète et il a crée le style «Slender
gold». Par contre, il a négligé son armée et la Chine des Song est devenue très
faible face à la menace ennemie.
Le style «Slender gold» a pour origine l’étude des calligraphes Tang comme
Xue Ji (649-713),
Hsueh Yao (fl. 684-704) et Ch’u Suiliang (596-658). Il est caractérisé par des traits fins et aigus et par l’aspect des tournants et des arrêts
des traits qui donnent une
apparence délicate mais solide à sa calligraphie. Bien que les
caractères semblent espacés et de grande taille comme dans le kaïsho,
le mouvement du pinceau au moment des arrêts et des tournants donne
l’impression d’une écriture cursive. Ses œuvres principales sont : «Caoshu
Tuanshan», «Mudan Shi»,
«Daguansheng Zuo Bei » et la plus fameuse étant le rouleau appelé «Qiuhua
Shi Juan».
Sa peinture est
aussi exceptionnelle.
Mi You'ren (1086-1165) :
Fils de Mi Fu, il a été
un très bon peintre et sa calligraphe est très proche de celle de
son père.
Wang Tingjun (1156-1202)
:
Il a été célébré à
son époque pour ses vers et sa prose. Il avait du talent pour peindre
les paysages et sa calligraphie suit le style de son oncle Mi Fu avec des traits
rapides et variés.
Empereur Gaozong (1107-1187) :
Il a régné en1162 . Sa calligraphie a été très influencée par celle de
Huang Tiaglian et de Wang Xizhi.
Yue Fei (1107-1187) :
Il a été un général très célèbre
sous le règne de l'Empereur Gaozong. Il fut aussi un grand calligraphe
Yang Meizi (1162-1232) :
L’impératrice Yang Meizi
DYNASTIE
DES YUAN (1279 -1368)
Yu
He :
Il a surtout calligraphié dans le style tensho et celui des
sceaux.
Ni Zan
(1301-1374) :
Il a surtout été un peintre
renommé suivant l’influence de Dong Yuan et de Zao Mengfu. Il a excellé en
calligraphie exécutant des œuvres aux traits élégants.
Zhao
Mengfu
(1277 – 1367) :
Il
était un descendant de la dynastie des Song. Il a eu un poste officiel pendant
les dynasties des Song et des Yuan. Il a résisté pendant 9 ans aux propositions
de l’empereur des Yuan. Le fait d’avoir accepté un poste lui a permis de
promouvoir la calligraphie pendant la dynastie des «barbares» Yuan.
Sa femme Guan Daosheng pratiquait aussi la calligraphie.
On dit que son œuvre reflète sa faiblesse et son manque de
principes. Il a beaucoup calligraphié dans le style cursif il a suivi le style
des deux Wang
DYNASTIE DES MING (1368--1644)
La dynastie des Ming a été très néfaste pour les calligraphes en raison des bouleversements politiques. Parmi les calligraphes les plus réputés, il y a Wen Zheng Ming, Dong Qichang, Wang Chong, Song Ke, Zhu Runming, Wang Shizhen, Tang Yin. Mais aucun d'ente eux n'a été considéré comme un grand calligraphe.
Zhu Yun Ming (1460-1526) :
Il a été un homme littéraire et un calligraphe renommé.
Chen
Ji'ru :
Peintre
et calligraphe, il a suivi les styles de Su Shi et de Mi Fu.
Wen
Zhen'ming (1470-1559) :
Issu
d’une famille de notable, il étudié la peinture à l’Académie Impériale
de Peinture ainsi que la calligraphie avec Li Yingzhen. Il avait beaucoup de
talent pour peindre les paysage et les portraits. Il a aussi été renommé pour
sa calligraphie en sosho et en gyosho. Il a suivi
les styles de Deux Wang, de
Zhao
Mengfu
et de Huang Tingjian. Il était très habile en kaisho mais aussi
dans l’écriture des sceaux.
DYNASTIE DES QING (1644--1911)
Dong
Qichang (1555-1636)
:
Détenteur d'un poste officiel à la cour de l’empereur,
il a été un peintre et un
calligraphe. Il a beaucoup étudié les style des Deux Wang. En peinture, il a
suivi les styles de Dong Yuan, Ju Ran, de Huang Gonwang et de Ni Zan. Ses
paysages reflètent une atmosphère ancienne.
Il a admiré les anciens maîtres, mais s’est rendu compte que la copie des
panneaux en bois ne pouvait pas donner un style vivant à la calligraphie. Au
lieu de se plier à la copie exacte des œuvres, il a essayé de saisir et
d’interpréter l’esprit des calligraphies. Il a été renommé aussi pour la
qualité de son encre,
humide ou sèche, lumineuse ou noire. Il a été une référence pour les
calligraphes de l’époque Quing.
Wang Duo (1592--1652) :
Il est le représentant du
romantisme de la fin des Ming. Il a complètement assimilé l’œuvre de Wang Xizhi. Sa composition
est ingénieuse et ses traits sont vigoureux. Il utilisait librement le cursif.
Il était renommé car il savait donner de
l’importance à l’expression des sentiments.
Fu Shan (1607--1684) :
Il a été un penseur célèbre, un homme de vertu
connaissant les classiques chinois, l’éthique,
la politiques et l’histoire ainsi que la médecine. Il est aussi connu pour
son style sosho sans défaut, courant le long d’un rouleau. Il
bougeait son pinceau trempé dans l’encre noire librement sur le papier.
Jin
Nong (1687-1764)
:
Il a été un peintre et un calligraphe.
Zhang Zhao :
Il a calligraphié surtout dans le style gyosho.
Zheng Qian (1693--1765) :
Il a surtout été un peintre. Mais en 1748, il est devenu le calligraphe et
peintre officiel de l'empereur Quialong. Il a crée un style personnel de
calligraphie influencée par la peinture des orchidées.
Liu Yong (1719--1804) :
Ce fut l'un des meilleurs calligraphes de la dynastie des Qing.
Liang Tongshu (1723--1815) :
On disait de lui que sa calligraphie était comme
«un cheval galopant dans le
ciel».
Weng Fangang (1733--1818) :
Son œuvre très stricte a été beaucoup critiquée par les autres calligraphes.
Deng Shiru (1743--1805) :
Calligraphe et graveur de
sceau, il est reconnu pour avoir fondé le mouvement de l’étude des stèles
et a particulièrement étudié celles de la période des Wei du Nord. (386 - 534). Il est aussi considéré comme le fondateur de l’école
Deng pour la gravure de sceau. Il a pu copier et étudier la collection de Mei Liu qui
possédait des bronzes originaux et des estampages de stèles de la dynastie
Qin jusqu’à la période des Trois Royaumes (- 221 à + 280). Il s'est
familiarisé avec ces œuvres en les copiant et passa 10 mois à recopier le
premier dictionnaire, «Le dictionnaire des mots et des phrases» datant de l'an
120. Il le recopia 20 fois avant d’être satisfait. Mais cette copie
assidue devait lui permettre d’exceller dans tous les styles et en particulier
dans le tensho.
Yin Bingshou (1754--1815) :
Il a écrit de nombreuses
œuvres dans
un reisho excellent.
He Shaoji (1799--1873) :
Il a beaucoup écrit en gyosho.
Wu Chang Shuo (1844 - 1927) :
Il a étudié avec son père la gravure des sceaux et à eu une passion pour cet
art. Il a beaucoup travaillé le tensho où il a excellé. Il a
commencé la calligraphie avec pour modèle Yan Zhenqing. Par la suite il
s'est intéressé à la peinture. Il a aussi étudié les sceaux de la
dynastie des Qin (- 221 à - 206) et des Han ( - 260 à + 221), les
reproductions d'estampage des stèles et les inscriptions sur le bronze. Il a
lui même gravé sur la pierre des caractères qui ont une grande force.
Zhao Zhi Qian
(1829 – 1884)
:
Il a étudié les stèles de pierre ou Bei.