CALLIGRAPHES

CHINOIS


DYNASTIE DES HAN (- 260 à + 220)

Cao Xi :  
Sur le plan politique, il a eu une position importante.
Il a été un grand calligraphe dans différents styles comme le tensho et le reisho. Il a écrit une œuvre qui s'appelle le «Li Si's»
ayant pour sujet la calligraphie
.

Du Du :
Il a été un calligraphe renommé dans le style tensho. A son époque les gens disaient en parlant de sa calligraphie «qu'elle descendait du ciel».

Cui Yuan (77-142) :
Il a étudié très tôt la calligraphie. Son travail dans le style tensho est remarquable. Il a eu un rôle politique en tant que gouverneur d'une forteresse. Du Du a été son  professeur. Il a écrit un livre dont le titre est «Cao Shu Shi».

Kong Zhou (103-163) :
Il est le 19ème petit-fils de Confucius. Cette pierre tombale raconte sa vie.

Zhang Zhi (?-192) :
Il était noble, mais il a refusé tout poste au sein du gouvernement. Il a calligraphié dans le style
tensho qu'il a étudié d'après les œuvres de Du Du. Il a travaillé aussi le sosho qui a été admiré par tous et ses contemporains qui le considéraient comme «le dieu du sosho».

Cai Yong (132-192) :
Il a été le général de Han Xian Di, un empereur de la dynastie des Han. Ce fut aussi un grand calligraphe dans différents styles comme le
tensho et le reisho. Il demanda à l'empereur Han Ling Di l'autorisation de corriger le «Liu Jing». Il a gravé ce texte sur une stèle.  Dans les temps reculés des centaines de personnes sont venus pour étudier cette calligraphie . Le nom de la stèle est
«Hong Du Shi Jing».
Pour lui, « Obtenir la substance de la calligraphie consiste à lui procurer une physionomie (qui est) assise, en train de marcher, de voler, en mouvement, vers l’avant, en arrière, en train de s’allonger, de se redresser, attristé, joyeux : celle de l’aspect de la feuille grignotée par la chenille, du tranchant de l’épée ou de la longueur de la hallebarde, de la robustesse de l’arc et de la vigueur de la flèche ; celle de l’eau, celle du feu, celle des nuages et des brumes, du soleil et de la lune ; et lorsque dans la variations infinies des caractères on trouve toujours une référence de la nature, voilà ce que l’on peut appeler calligraphie. »

 

DYNASTIE DES JIN ET DES WEI (220 -  420)

Zhong You (151-230) :
Après sa mort, sa calligraphie a été considérée par ses contemporains comme étant «un cygne volant dans le ciel, ou une oie jouant
au-dessus de la mer».

Wei Dan (179-253) :
Il a étudié le sosho de Zhang Zhi. Pour ses contemporains, son style était comme un tigre rôdant . Il calligraphiait surtout des inscriptions horizontales. La plus part des inscriptions sur les écriteaux de la dynastie Wei sont son œuvre.

Dame Wei (272-349) :
Elle a été le professeur de Wang Xizhi. Elle a écrit le «Bi Zhen Tu» qui est un livre théorique très important  sur la calligraphie et en particulier le kaisho. Elle est la seule femme calligraphe mentionnée dans toute l'histoire de la calligraphie.

Wang Xizhi (321-379) :
Il a été certainement le calligraphe plus renommé. Presque tous les calligraphes ont étudiés à travers ses œuvres. Il a étudié avec Wang Guang et Dame Wei. Très tôt il a vu des œuvres des calligraphes de la dynastie Qin et du début des Han comme  Zhong You, Liang Hu, Cai Yong, Zhang Chang, Li Si et Cao Xi. Il a crée un nouveau style. Jusqu'à l'époque des Tang, il a été considéré comme le dieu des calligraphes aussi bien dans le style sosho, qu'en gyosho et en kaisho. Il ne reste aucune composition de lui et les calligraphes ont étudié des copies.
Le 3 mars 353, pendant le règne de l'empereur Yong He de la dynastie de Jin, 40 personnes se sont réunies à Shan Yin Lan Ting. C'était une rencontre poétique et Wang Xizhi a écrit la préface du recueil commémorant cette journée, appelée «Lang Ting Xu». Ce texte a toujours été très important pour des générations de calligraphes. Malheureusement il ne reste plus que des copies de ses œuvres.

Wang Xianzhi (344-386) :
Il est le 7ème fils de Wang Xizhi. Il a étudié l'œuvre de son père ainsi que celle de Zhang Zhi. Il est le premier calligraphe à écrire dans plusieurs style et a y excellé. L'une de ses œuvres majeures est le «Luo Shen Fu».

 

DYNASTIE DU NORD (386-577)
DYNASTIE DU SUD (420-589)
DYNASTIE DES SUI (581-618)

Yang Xin (370-442) :
Excelle
nt dans le style kaisho, il a été un élève de Wang Xianzhi. 

Wang Sengqian (426-485) :
Il est un arrière petit fils de Wang Xizhi. Son kaisho est excellent.

Xiao Ziyun (487-549) Zi:
Il a été un historien et  a écrit dans le style gyosho et dans le style sosho.

Zheng Dao Zhao (?-516) :
Une de ses œuvres principales est le «Zheng Wen Gong Bei».
 

 

DYNASTIE DES TANG (618-907) 

Yu Shinan (558-638) :
Il a été le pupille de Zhi Yong. Sa calligraphie est élégante et donne une sensation de paix. Il a été très estimé par l’empereur Taizhong. L'une de ses œuvres majeures en kaisho est le « Kongzimiao Tang Bei » une stèle qui se trouve dans le temple de Confucius ainsi qu’une inscription sur une pierre tombale le «Runan Gongzhu Muzhi».

Ouyang Xun (557-641) :
Il a brillé dans toutes les formes d’écriture et en particulier en kaïsho et en gyosho. Après avoir étudié les calligraphies des deux Wang, il a créé son propre style. Les calligraphies de Suo Jing (mort plusieurs siècles plus tôt) l'ont énormément intéressées. Ce dernier était renommé pour ses traits qui ressemblaient à la queue d’un scorpion. Au cours d’une promenade, Ouyang Xun a trouvé une stèle qui était l’œuvre de Suo Jing. Pendant trois jours, il a tracé les caractères avec ses doigts sur la pierre jusqu'à ce qu'ils saignent. Quand il est rentré chez lui, il a crée son propre style.
Une des grandes caractéristique de son œuvre est l’élégance.
Ses calligraphies sont pleine de puissance avec des traits profonds et une composition méticuleuse. On a parlé du style de «Ou». Ses principales œuvres sont : une inscription appelée «Jiu Cheng Gong Lichuan» datant de 632, des stèles comme «Huangfu Dan Bei», le «Bu Shang» et le «Meng Dian Tie» et le «Zhang Han Si Lu Tie»
Il a été considéré comme l’un des Quatre Grands Maîtres du début de la dynastie des Tang avec Yu Shinan, Chu Suiliang et Liu Gongquan.

Chu Suiliang (596-659) : 
Il a étudié d’après les œuvres de Yu Shinan, et ensuite celles de Zhong You et de Wang Xizhi. Sa calligraphie est douce. L'une de ses œuvres majeures est le «Yan Ta Sheng Jiao Xu». Il a porté un grand intérêt à la calligraphie de Wang Xizhi et a réussi à préserver un certain nombre de ses œuvres.
Parmi ses œuvres les majeures, il y a l’inscription dans une grotte bouddhiste le «
Yique Fokan Ji», l’inscription de la Pagode les oies sauvages ainsi que la stèle de «Meng Fashi Be ».

Tang Taizhong :
L’empereur Taizhong a été un grand admirateur de Wang Xizhi et a fait une copie de son œuvre le «Langting Xu». Les propres calligraphes sont deux stèles le «Jinci Ming» et le «Wenquan Ming». Ce sont des œuvres remarquables car l’empereur y a combiné les styles kaisho et gyosho.

Xue Ji (649-713) :
Il était le petit fils de Wei Zheng premier ministre de l'empereur Taizhong. Wei Zheng possédait de nombreuses calligraphies de Yu Shinan et de Chu Suiliang.  Xue Ji a donc  pu les étudier. Il est considéré comme l'un des quatre grands calligraphes du début de la dynastie Tang avec Yu Shinan, Ouyang Xun, Chu Suiliang.

Li Yong (678-747) : 
Très tôt, il a étudié les calligraphies de Wang Xizhi. Il a lui-même calligraphié de nombreuse de stèles et des pierres tombales en mélangeant  le kaisho et le gyosho s’écartant ainsi du style classique des calligraphes Tang.
Parmi celles-ci, il y a le «Li Si Xun Bei» et le «Lu Shan Si Bei» qui ont été calligraphiées dans un style fort et puissant et que ses contemporains
ont appréciées. Une de ses œuvres importantes est le «Yun Hui Jiang Jun Bei».

Sun Guoting (648-703) : 
Calligraphe réputé et théoricien de la calligraphie, a été un grand maître dans le style sosho. Des milliers d’étudiants en Asie l'ont copié.
Il a écrit un livre entièrement en sosho intitulé le «Shu Pu». Pour lui, la calligraphie révèle le caractère et la sensibilité de celui qui l’a faite.
Il observe aussi chez les maîtres que «le jeu des terminaisons en pointe et en goutte, les effets du tonnerre qui roule, de la pierre qui chute dans l'abîme, les mouvements de l'oie sauvage qui vole à tire-d'aile et celui de la bête effarée qui se cabre, l'allure du phénix qui danse dans les airs et celle du serpent qui se dresse en sifflant, les figures de la falaises abruptes et de pics dénudés… Tout cela va bien au-delà de ce que l'effort peut produire, et s'égale au grand surgissement merveilleux
».

Zhang Xu :
Il a servi l’empire des Tang en tant que gouverneur d'une région. Il aimait boire et quand il était ivre, il courait, criait et calligraphiait. Il avait pour surnom «Zhang le fou». Mais son style sosho est remarquable et ses contemporains disait que c'était le «dieu du sosho». Une de ses meilleures calligraphies est le «Gu Shi Si Tie». On  raconte qu’une fois il trempa ses propres cheveux dans l’encre pour calligraphier.
Mais Zhang a aussi écrit des stèles en kaisho comme le «
Languan Shizhu Ji» et des planches ou des panneaux comme le «Duteng Tie», le «Gushi Si Tie», le «Zhongnian Tie» et le «Shiwuri Tie». 

Yan Zhenqing (709-785) :
Sa famille membre de la noblesse s’est déplacée du nord vers le sud lui permettant ainsi d’acquérir la connaissance des différentes traditions culturelles des régions traversées. A 28 ans, il s’est présenté aux examens administratifs et après sa réussite, il a été préfet de Dezhou et gouverneur de Pingyuan et de la province de Shandong. Il a eu une position importante dans la bibliothèque impériale et au sein du ministère de la Justice. Il a aussi été le précepteur du prince impérial. En 767 il a reçu le titre de Duc de Lu (Lu Gong) pour son honnêteté et son intégrité au sein de l’Administration. Il a été un exemple de la loyauté confucéenne. Il s’est battu contre la rébellion de An Lushan. en 755.
Pendant sa jeunesse, il a étudié les œuvres de Chu Suiliang, puis il est devenu un élève de Zhang Xu. Il a cassé les règles de la calligraphie du début de la dynastie des Tang pour créer son propre style flamboyant.
Les exemples de son style hardi et plein de force se trouve sur les stèles comme le «
Wenshu Banruo Jing Bei», le «Magu Xiantan Ji» et le «Ji Zhi Jiming Wen». On peut ajouter à cette liste le «Zhongxing Song Bei», le «Pei Jiangjun Shi Tie», le «Zi Shu Gao Shen», le «Dongfang Shuo Huaxiang Zan» ainsi que les stèles «Uobaota Ganying Bei », «Yan Shi Jia Miao Bei , et «Yan Qin Li Bei».
Il a mélangé les styles sosho et tensho. Mais son kaisho est considéré comme un modèle de fermeté et de force par rapport à celui de Zhao Mengfu qui est très fluide. Il a ouvert une nouvelle voix à la calligraphie.
 

Huai Su (725-785) :
II était moine. Il a été très apprécié pour son style sosho ou «cursive folle». Il aimait aussi boire. Sa calligraphie ressemble à un serpent sacré se déplaçant, à un vent très fort ou à un orage très violent. Ses œuvres les plus célèbres sont le «Zi Xu Tie» et le «Ku Sun Tie». On peut aussi voir le «Lunshu Tie», le «Shengmu Tie», le «Kusun Tie» et un essai en petite écriture cursive le «Qianziwen».

Liu Gongquan (778-865) :
Bouddhiste fervent et renommé pour son intégrité, il a été le ministre d’un empereur Tang. Il a enseigné la calligraphie à l'empereur Muzhong.
Son style personnel est fin et puissant. Parmi ses œuvres importantes, on peut citer le «Xuan Mi Ta», le «Jin Gang Jing» et le «Shen Ce Jun Bei».
Il a calligraphié des textes sacrés comme le Sutra du Diamant dans une grotte de Dunhuang, le «
Shen Ce Jun Bei» gravé le 8 mai 824 au monastère Ximing de la capitale Chang'an.
ll y a aussi une inscription venant de lui dans la Forêt des stèles appelée «Xuanmita Be».
Lui Gongquan et Yan Zhenqing ont été considérés comme les deux plus grands calligraphes en kaisho bien que leur style soit très différents. La calligraphie de Liu a une «ossature» très forte et a peu de «chair». Tandis que celle de Yan Zhenqing a de la force et du poids.

Yang Ningshi (873-954) :
Après avoir étudié les calligraphies de Yan Zhenqing, il a crée son propre style et est devenu un grand maître. Quand il voyait une scène magnifique, il aimait écrire des caractères sur les murs. On l’a appelé « Yang le fou ».
 

 

DYNASTIES DES SONG DU NORD (960--1127)
DYNASTIES DES SONG DU SUD (
1127-1179)

Cai Xiang (1012--1067) :
Issu d’une famille provinciale, il avait obtenu, en 1030, un poste dans l’administration après avoir passé les examens officiels. Il a eu un rang important sous le règne des empereurs Renzong (1023 - 1063) et Yingzong (1064–1067). Il était aussi un poète. Il est traditionnellement considéré comme l’un des Quatre Grands Calligraphes de l’époque des Song du Nord (960–1127) avec Su Shi, Huang Tingjian et Mi Fu.
Etant le plus âgé de quatre ans, Cai Xiang a joué un grand rôle dans la direction et le développement de la calligraphie de l’époque des Song (960–1279).

Wen Tong (1018-1079) :
Sa position dans l’administration officielle a été importante. Il a été aussi un grand peintre de la dynastie des Song du Nord et un grand calligraphe. Quand il peignait, il considéré «que l’on devait avoir la forme du bambou dans l’esprit avant de le peindre» et qu’il en était de même pour la calligraphie.

Su Shi (1037--1101) :
Ecrivain et calligraphe, il avait étudié les styles de Wang Xizhi et de Yan Zhenqing ainsi que celui de Yang Ningshi. Il a été honoré avec Huang Tingjian, Mi Fu et Cai Xiang comme l’un des Quatre Grands Maîtres de la calligraphie des Song.
Il considérait que le style de Mi Fu était comme «un voilier dans la bourrasque ou le vent ou bien comme un cheval chargeant dans une bataille».

Cai Jing (1047-1126) :
Bien qu'ayant  une officielle dans l’administration impériale, il a étudié la calligraphie avec Xu Hao, puis le style de Shen Chuanshi et surtout celui de Ouyang Xun. Plus tard il a beaucoup travaillé d’après les deux Wang en et en particulier Wang Xizhi qu’il admirait énormément.

Huang Tingjian (1045--1105)
Gand poète, il  avait aussi étudié le sosho pendant plus de 30 ans. Il a découvert l’art de l’espace en calligraphie et la force du pinceau quand il est en mouvement. Comme œuvres importantes on peut citer : «Huaqi Xunren Tie», le  «Li Bai Yijiuyou Shi Juan», le «Jing Fubo Shen Ci» le «Zhang Datong Juan», le «Songfengge Shi Juan», le «Pang Jushi Shi Juan», le «Lian Bo Lin Xiangru», le «Zhuan Juan», le «Zhu Shangzuo Tie», le «Dong Po Ma Juan Ba», le «Fa Yuan Wen», et le «Huangzhou Hanshi Shi Juan Ba».

Mi Fei ou Mi Fu (1051-1107) :
Il est le plus connu et le meilleur calligraphe de l'époque des Song. Parmi ses œuvres il y a le «Fang Yuan An Ji» et
la « ballade de Mulan».
Pour lui, les grands maîtres du passé avaient toujours imaginé leurs œuvres en entier avant de l’exécuter.
Il critiquait le style reisho de la Dynastie des Qin : en effet chaque caractère était écrit dans un carré transformant des caractères petits en grands caractères et des caractères grands et compliqués devenaient petits et illisibles. Ses œuvres principales sont : le «Shu Qiyan Shi», le «Zhi Bo Chong Chidu», le «Shu Su Tie»,  le «Zijin Yan Tie», le «Lunshu Tie», le «Duojinglou Shi Ce», le «Shanhu Tie», le «Yanshan Ming Tie», le «Xiang Taihou Mian», le «Han Guang Tie» et le «San Tie Juan» (comprenant le «Shu Mei Tie Li Taishi Ti» et le «Zhang Jiming».

Empereur Huizong (1080-1135) :
I
l a régné de 1101 à 1125.
Ami des arts, il a été lui-même un grand calligraphe, un peintre, un poète et il a crée le style «Slender gold». Par contre, il a négligé son armée et la Chine des Song est devenue très faible face à la menace ennemie.
Le style «Slender gold» a pour origine l’étude des calligraphes Tang comme Xue Ji (649-713), Hsueh Yao (fl. 684-704) et Ch’u Suiliang (596-658). Il est caractérisé par des traits fins et aigus et par l’aspect des tournants et des arrêts des traits  qui donnent une apparence délicate mais solide à sa calligraphie. Bien que les  caractères semblent espacés et de grande taille comme dans le kaïsho, le mouvement du pinceau au moment des arrêts et des tournants donne l’impression d’une écriture cursive. Ses œuvres principales sont : «Caoshu Tuanshan», «Mudan Shi», «Daguansheng Zuo Bei » et la plus fameuse étant le rouleau appelé «Qiuhua Shi Juan».
Sa peinture est aussi exceptionnelle. 


Mi You'ren (1086-1165) :
Fils de Mi Fu, il a été un très bon peintre et sa calligraphe est très proche de celle de son père.

Wang Tingjun (1156-1202) :
Il a été célébré à son époque pour ses vers et sa prose. Il avait du talent pour peindre les paysages et sa calligraphie suit le style de son oncle Mi Fu avec des traits rapides et variés.

Empereur Gaozong (1107-1187) :
Il a régné en1162 . Sa calligraphie a été très influencée par celle de Huang Tiaglian et de Wang Xizhi.

Yue Fei (1107-1187) :
I
l a été un général très célèbre sous le règne de l'Empereur Gaozong. Il fut aussi un grand calligraphe

Yang Meizi (1162-1232) :
L’impératrice Yang Meizi

 

DYNASTIE DES YUAN (1279 -1368)

Yu He :
Il a surtout calligraphié dans le style tensho et celui des sceaux.

Ni Zan (1301-1374) :
Il a surtout été un peintre renommé suivant l’influence de Dong Yuan et de Zao Mengfu. Il a excellé en calligraphie exécutant des œuvres aux traits élégants.

Zhao Mengfu (1277 – 1367) :
Il était un descendant de la dynastie des Song. Il a eu un poste officiel pendant les dynasties des Song et des Yuan. Il a résisté pendant 9 ans aux propositions de l’empereur des Yuan. Le fait d’avoir accepté un poste lui a permis de promouvoir la calligraphie pendant la dynastie des «barbares» Yuan.
Sa femme Guan Daosheng pratiquait aussi la calligraphie.
On dit que son œuvre reflète sa faiblesse et son manque de principes. Il a beaucoup calligraphié dans le style cursif il a suivi le style des deux  Wang
 

DYNASTIE DES MING (1368--1644)

La dynastie des Ming a été très néfaste pour les calligraphes en raison des bouleversements politiques. Parmi les calligraphes les plus réputés, il y a Wen Zheng Ming, Dong Qichang, Wang Chong, Song Ke,  Zhu Runming, Wang Shizhen, Tang Yin. Mais aucun d'ente eux n'a été considéré comme un grand calligraphe.

Zhu Yun Ming (1460-1526) :
Il a été un homme littéraire et un calligraphe renommé.

Chen Ji'ru :
Peintre et calligraphe, il a suivi les styles de Su Shi et de Mi Fu.

Wen Zhen'ming (1470-1559) :
Issu d’une famille de notable, il étudié la peinture à l’Académie Impériale de Peinture ainsi que la calligraphie avec Li Yingzhen. Il avait beaucoup de talent pour peindre les paysage et les portraits. Il a aussi été renommé pour sa calligraphie en sosho et en gyosho. Il a suivi les styles de Deux Wang, de Zhao Mengfu et de Huang Tingjian. Il était très habile en kaisho mais aussi dans l’écriture des sceaux.

 

 

DYNASTIE DES QING (1644--1911)

Dong Qichang (1555-1636) :
Détenteur d'un poste officiel à la cour de l’empereur, il a été un peintre et un calligraphe. Il a beaucoup étudié les style des Deux Wang. En peinture, il a suivi les styles de Dong Yuan, Ju Ran, de Huang Gonwang et de Ni Zan. Ses paysages reflètent une atmosphère ancienne.
Il a admiré les anciens maîtres, mais s’est rendu compte que la copie des panneaux en bois ne pouvait pas donner un style vivant à la calligraphie. Au lieu de se plier à la copie exacte des œuvres, il a essayé de saisir et d’interpréter l’esprit des calligraphies. Il a été renommé aussi pour la qualité de son encre
, humide ou sèche, lumineuse ou noire. Il a été une référence pour les calligraphes de l’époque Quing.

Wang Duo (1592--1652) :
Il est le représentant du romantisme de la fin des Ming. Il a complètement assimilé l’œuvre de Wang Xizhi. Sa composition est ingénieuse et ses traits sont vigoureux. Il utilisait librement le cursif. Il était renommé car il savait donner de l’importance à l’expression des sentiments.

Fu Shan (1607--1684) :
Il a été un penseur célèbre, un homme de vertu connaissant les classiques chinois, l’éthique, la politiques et l’histoire ainsi que la médecine. Il est aussi connu pour son style sosho sans défaut, courant le long d’un rouleau. Il bougeait son pinceau trempé dans l’encre noire librement sur le papier.

Jin Nong (1687-1764) :
Il a été un peintre et un calligraphe.

Zhang Zhao :
Il a calligraphié surtout dans le style gyosho.

Zheng Qian (1693--1765) :
Il a surtout été un peintre. Mais en 1748, il est devenu le calligraphe et peintre officiel de l'empereur Quialong. Il a crée un style personnel de calligraphie influencée par la peinture des orchidées.

Liu Yong (1719--1804) :
Ce fut l'un des meilleurs calligraphes de la dynastie des Qing.

Liang Tongshu (1723--1815) :
On disait de lui que sa calligraphie était comme «un cheval galopant dans le ciel».

Weng Fangang (1733--1818) :
Son œuvre très stricte a été beaucoup critiquée par les autres calligraphes.

Deng Shiru (1743--1805) :  
Calligraphe et graveur de sceau, il est reconnu pour avoir fondé le mouvement de l’étude des stèles et a particulièrement étudié celles de la période des Wei du Nord. (386 - 534). Il est aussi considéré comme le fondateur de l’école Deng pour la gravure de sceau. Il a pu copier et étudier la collection de Mei Liu qui possédait des bronzes originaux et des estampages de stèles de la dynastie Qin jusqu’à la période des Trois Royaumes (- 221 à + 280). Il s'est familiarisé avec ces œuvres en les copiant et passa 10 mois à recopier le premier dictionnaire, «Le dictionnaire des mots et des phrases» datant de l'an 120. Il le recopia 20 fois avant d’être satisfait. Mais  cette copie assidue devait lui permettre d’exceller dans tous les styles et en particulier dans le tensho.

Yin Bingshou (1754--1815) :
Il a écrit de nombreuses œuvres dans un reisho excellent.

He Shaoji (1799--1873) :
Il a beaucoup écrit en gyosho.

Wu Chang Shuo (1844 - 1927) :
Il a étudié avec son père la gravure des sceaux et à eu une passion pour cet art. Il a beaucoup travaillé le tensho où il a excellé. Il a commencé la calligraphie avec pour modèle Yan Zhenqing. Par la suite il s'est  intéressé à la peinture. Il a aussi étudié les sceaux de la dynastie des Qin (- 221 à - 206) et des Han ( - 260 à + 221), les reproductions d'estampage des stèles et les inscriptions sur le bronze. Il a lui même gravé sur la pierre des caractères qui ont une grande force.

Zhao Zhi Qian (1829 – 1884) : 
Il a étudié les stèles de pierre ou Bei.